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Le matin, elle reste dans mon lit après la tétée, endormie ou éveillée, le temps que je nourrisse et fasse sortir les chiens, et que je prenne mon petit dej. Ou du moins la première partie de mon petit dej, parce que je fais chauffer mon thé mais je ne le bois pas de suite. Non, je le monte, et je le pose encore bouillant sur l'armoire d'Ambre pour qu'il refroidisse.

Pendant ce temps, je vais laver ma poussinette qui était encore dans mon lit, toute sage, à m'attendre. Avant elle hurlait, mais maintenant elle a compris que je finissais bien par revenir, et elle attend patiemment. D'un autre coté, je ne passe même pas un quart d'heure en bas entre croquettes et tartines. L'attente n'est pas éternelle non plus.

Bref je m'en vais donc laver ce petit bout de chou à l'étage du dessus, et je la redescends dans sa chambre, sur sa table à langer, enrubannée dans sa serviette de bain. Là il fait meilleur (le soleil donne le matin), et tout est à disposition : l'armoire pour les habits, les bodies sous la table, les cotons pour les yeux, et les couches lavables.

On habille et on babille, et on prend le bébé tout propre pour un câlin dans le rocking chair, face au jardin, avec mon thé qui a eu le temps de refroidir un peu. J'aime prendre mon temps pour boire mon thé, c'est comme ça.

Très rapidement, à la fin de ma tasse, Ambre commence à montrer des signes de fatigue. Je la pose dans son lit avec sa musique, et je file faire une machine avec des couches, puis je me lave. C'est pendant ce temps-là qu'Ambre s'endort.

Mon programme de la journée peut alors commencer. Mais ce morceau de matin est routinier et rassurant pour la puce.

On ne m'enlèvera pas de la tête qu'un bébé peut s'adapter à tout à partir du moment où on lui donne des repères.

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