Mon petit coin d'Ambre

Vous ne le savez peut-être pas tous, mais nous avons adopté un nouveau chien, ou plus exactement nous avons SAUVE un chien de l'euthanasie. C'est notre côté Brigitte Bardot (après tout, Bibi a les mêmes initiales, CQFD).

Il s'appelle Symba, il a 18 mois, et il n'a pas du tout été élevé. Donc toute son éducation est à faire, et c'est moi qui m'y colle. Mais j'aime bien éduquer moi!

Je suis assez épuisée (car c'est une boule de nerfs), car je me consacre presque entièrement à ça. Il fait beaucoup de progrès, même s'il y a encore du boulot. Du coup, le bébé passe au second plan, vu qu'elle est encore bien rangée au chaud dans mon ventre.

Hier Bibi m'a dit "dans 3 mois, on va pouvoir faire des gazou-gazou sur la petite dodue", tout pressé qu'il est de voir son bébé. Ca m'a remis les pieds sur terre.

J'ai l'impression qu'il est encore plus pressé que moi. Moi je suis plutôt pressée de retrouver mon ventre plat, ma mobilité, de pouvoir dormir à plat ventre, bref de retrouver mon corps rien que pour moi, comme si je n'avais pas conscience que lorsque j'obtiendrai justement tout ça, c'est qu'un bébé sera venu nous chambouler toutes nos petites habitudes.

Et c'est là que le séjour à la maternité sera appréciable : ça me permettra de prendre conscience de tout ça justement, et je sais que la prise de conscience sera immédiate... Je me connais ;)

Les enfants sont amusants à la maison : Alicia est toujours les mains sur mon ventre, à me demander si elle bouge. Antoine va toujours faire un tour sur internet en fonction de ma semaine de grossesse pour se tenir au courant de l'évolution du bébé, et Amélie pose souvent ses mains en ampli sur mon nombril pour entrer en communication avec sa petite soeur, ou pour lui faire écouter de la musique. Ils ont l'air de s'y préparer encore plus que moi. Ils comptent les mois, et demandent quand elle ne sera plus considérée comme prématurée. Ca les inquiète ça, qu'elle puisse ne pas être en bonne santé.

Ils me demandent aussi si on a fait notre choix pour un prénom. Et bien non. Toujours pas. Et à chaque fois qu'on veut en parler avec Bibi, on part dans des éclats de rire à sortir des âneries. Ca ne fait pas avancer le schmilblick, mais qu'est-ce qu'on s'marre!